Conseil
Le rôle du conseil est essentiel dans un domaine si vaste, méconnu et vital comme celui des Energies Renouvelables et de la Maîtrise de l'Energie
Rendez-vous : la Terre couvre une complète offre de conseil qui se présente sous la forme de : - Identification des besoins
- Etude de faisabilité du projet
- Choix de solutions techniques les plus appropriées
- Préparation et suivi des dossiers d'installation
- Rédaction de documents techniques, cahiers des charges et suivis d'appels d'offre
- Formations
- Organisation et présentation de conférences
Modalités : Voir études de cas pour les particuliers ou nous contacter (mail, téléphone, fax) pour les autres types de projets.
Foire aux questions
Quelle est l'origine des Energies Renouvelables ?
Le développement des énergies renouvelables apparaît de plus en plus comme le seul moyen de contrôler la pollution atmosphérique et de réduire l'impact de notre société sur les changements climatiques.
Où puise-t-on les énergies renouvelables ?
Les sources d'énergies conventionnelles telles que les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) ou l'énergie nucléaire sont toutes issues de stocks, de gisements limités de matières qui doivent être extraites du sous-sol de la terre.
À l'opposé, les sources d'énergies renouvelables sont caractérisées par des flux naturels qui traversent de façon plus ou moins permanente la biosphère.
Et les effets de leur récupération ?
Les besoins et leur système de mise en œuvre n'utilisent qu'une partie infime de ces flux, les énergies renouvelables sont donc considérées comme inoffensives pour l'environnement naturel aussi bien localement que globalement.
De plus, ces énergies sont produites ou acheminées de manière naturelle - donc sans intervention, ni transformation au préalable - de la source proprement dite avant son utilisation directe.
Comment devenir producteur d'électricité ?
Comment fonctionne le système ?
Tout ce que le générateur (éolienne ou modules photovoltaïques) produit est envoyé dans le réseau électrique. Il y a deux options :
Option 1 : la vente du surplus
Dans ce cas, l’éolienne est directement raccordée sur votre installation électrique. L’électricité produite est d’abord consommée localement et le surplus est vendu à EDF
Option 2 : la vente totale
L’éolienne est directement raccordée au réseau EDF. La totalité de sa production est injectée dans le réseau.
Y a-t-il des batteries ?
Dans les 2 cas ci-dessus, le système fonctionne « au fil du vent », donc sans batteries. Naturellement, le système fournit de l'énergie que lorsque le générateur fonctionne. En cas de raccordement sur le réseau, le surplus d'électricité produit, non utile au fonctionnemnt des équipements branchés en aval du système, est renvoyé sur le réseau. Le gestionnaire du réseau rachète alors l'électricité injectée, ainsi l'énergie produite est entièrement valorisée grâce au raccordement.
Et si on veut stocker l'énergie ?
Il est tout à fait possible de concevoir l'installation avec un ban de batteries capable de stocker l'énergie produite (lorsque les applications reliées à la fourniture du-des générateur-s sont satisfaites). Ce procédé permet d'atteindre une autonomie énergétique optimisée sans renoncer à la possibilité de vendre l'excédentaire au gestionnaire du réseau.
Les batteries permettent de restituer l'énergie accumulée lorsque la demande d'électricité est supérieure à la production instantanée, sans se connecter au réseau.
En effet, si vous vous absentez pour vos vacances et que vos consommations électriques sont réduites ou nulles, le générateur continue de produire et, en cas de raccordement, envoie l'excès d'énergie sur le réseau.
Que se passe t-il quand il n’y a plus de vent, de soleil ?
Votre générateur ne produit pas mais votre confort est préservé car vous bénéficiez de votre alimentation réseau comme d’habitude.
Dois-je obtenir un permis de construire ?
Seules les éoliennes dont le mât dépasse une hauteur de 12 m sont soumises à cette formalité administrative.
Tous les autres systèmes nécessitent au maximum une déclaration de travaux (hors site classé).
mât <12m
Si vous bénéficiez d’un espace dégagé, sans obstacles, et que le vent y est présent, une hauteur de 12m peut être suffisante.
Dans ce cas, aucune autorisation n’est nécessaire. Veillez quand même à prévenir la mairie (une déclaration de travaux est recommandée), et surtout votre voisinage afin d’éviter les conflits !
mât >12m
Les mâts d'éolienne prévus à une hauteur > 12m doivent faire l'objet d'une demande de permis de construire. L'implantation de tels mâts s'explique dans le cas de sites peu ventés, de modèle d'éoliennes dont le diamètre est supérieur à 5m ou dans le concept d'améliorer son productible (la rentabilité sera optimisée malgrè le surcoùt initial du mât).
Comment raccorder son système au réseau EDF ?
La préparation du dossier de raccordement afin d'obtenir un contrat d'achat et le raccordement de l'installation n'est pas simple et la procédure à mettre en oeuvre est assez longue. Il n’y a pas moins de 7 institutions impliquées dans la décision. Il serait judicieux de confier cette partie à un professionnel. Rendez-vous : la Terre peut effectuer ces démarches pour vous ou vous aider les réaliser vous-même, si vous le souhaitez. Sachez que si le système répond aux normes, son raccordement ne peut être refusé. Votre gestionnaire vous facturera cependant la pose du nouveau compteur (entre 200 et 500 euros HT (1)).
1) Prix indicatif soumis aux conditions tarifaires de votre gestionnaire.
Comment estimer le productible d'une éolienne ?
Plus le diamètre est important, plus le système produit. Mais ce qui compte le plus, ce sont les caractéristiques du vent, principalement sa nature et sa vitesse. Un régime laminaire est optimal tandis que les vents soumis à des turbulences sont à éviter. Les turbulences sont souvent causées par les obstacles (constructions, arbres...) proches de l'éolienne.
A titre d'exemple, une éolienne de 3,5m de diamètre produit environ :
- 1 900 kWh/an à 4 m/s
- 3 000 kWh/an à 5 m/s
- 4 000 kWh/an à 6 m/s 4 900 kWh/an à 7 m/s
Les performances vont donc dépendre beaucoup de votre site.
Les règles dépendent d’une seule formule :
P : puissance de l’éolienne en Watt
: densité de l’air en kg/m3 = 1,25 au niveau de la mer
S : surface du disque couvert par l’hélice en m²
v : vitesse du vent en m/s
B : limite de Betz (0,59)
: rendement de l’éolienne (entre 0,3 et 0,45)
Plus le mât est élevé, plus les vitesses de vent sont élevées et stables. De 10 à 20 m, l'évolution de la vitesse augmente de 20 à 30%. Comme nous venons de le voir dans la formule ci-dessus, la puissance est fonction de la vitesse au cube, nous vous laissons alors imaginer le gain de production.
A quelle distance peut-on installer une petite éolienne de l’habitation ?
Certaines peuvent être placées à 10 mètres, d’autres à 100 mètres ! Cela dépend du modèle, du terrain disponible.Le plus important est de retenir qu’une éolienne ne se fixe pas sur un bâtiment. Toute machine tournante génère des vibrations qui peuvent être amplifiées par la charpente et provoquer des bruits importants alors qu’elle serait silencieuse à 10m de la maison sur un mât indépendant.
Faut-il beaucoup de terrain ?
Plus il y en a, mieux c’est. Mais il vaut mieux un peu d’espace dégagé que plusieurs hectares de forêt ! Cela dépend également du type de mât choisi.
Puis-je la monter moi-même ?
Si vous êtes un technicien confirmé, vous pouvez essayer mais pas au-delà de modèles machines de 3,50m de diamètre. Sachez cependant que vous ne pourrez alors bénéficier ni du crédit d’impôt, ni des primes éventuelles délivrées par la région.
Nous considérons que l'installation d'une éolienne est un travail destiné aux professionnels du secteur pour des raisons de sécurité, d'une part, de qualité, d'autre part et pour éviter tout contre exemple qui purrait être nuisible au secteur.
Le crédit d'impôt, comment ça marche ?
Vous pouvez bénéficier d’un Crédit d’impôt calculé sur le montant toutes taxes inclues des fournitures et de la TVA à 5.5% sous réserve que l’installation soit effectuée par un professionnel et qu’il s’agisse de votre résidence principale.
Les taux varient selon les technologies :
2010 - 2012
2009
Technologies - Nature des dépenses
50%
50%
Equipements solaires
(thermique & photovoltaïque)
+ petite éolienne
25 ou 40%*
40%
Chaudières et poêle à bois
25 ou 40%*
25 ou 40%*
Pompes à chaleur (air/air exclue)
* Taux de 40% pour les travaus réalisées dans le slogements achevés avant 1977 et, au plus tard, le 31 décembre de la 2ème année suivant l'acquisition gratuite ou non.
Ce tableau résume les grandes lignes et n'est pas exhaustif de tous les travaux d'amélioration de l'habitat ouvrant droit à un crédit d'impôt
Pour un même logement, un seul crédit d'impôt par période de 5 ans
Actuellement, qu'existe-t-il ?
Les textes de référence :
- article 200 quater du Code Général de Impôts
- article 18 bis du CGI annexe 4
- article 18-0 bis du CGI annexe 4
Si vous installez un système de production d’énergie thermique ou électrique à partir d’une source renouvelable (générateur photovoltaïque, éolienne, cogénération, panneaux solaires thermiques, pompes à chaleur…) dans votre habitation principale neuve, en rénovation ou en construction, vous avez droit à un crédit d’impôt de 50% calculé sur la base du montant correspondant aux fournitures toutes taxes inclues.
Exemple : Votre système coûte 10 000 euros dont 7 500 de fournitures et 2 500 euros de main d'oeuvre, le crédit d’impôt sera calculé sur A = 7 500 euros uniquement.
Cette base est plafonnée comme suit :
- 8 000 euros pour un célibataire
- 16 000 euros pour un couple
- 400 euros pour le premier enfant ou par personne à charge supplémentaire
- 500 euros pour le 2 ème enfant
- 600 euros pour le 3 ème enfant et les suivants
Le plafond est atteint pour une durée de 5 ans.
Exemple : Vous êtes en couple et vous avez deux enfants, le plafond est de :
B = 16 000 + 400 + 500 = 16 900 euros.
Pour calculer le montant du crédit d'impôt auquel vous avez droit, prenez le plus petit montant entre A et B et multipliez le par 0,5. Dans le cas présenté ici, le montant le plus petit est A. donc le crédit d’impôt qui vous est dû est de 7500 x 0,5 = 3 750 euros.
L’investissement total aura donc coûté 10 000 – 3 750 = 6 250 euros.
Il s'agit d'un crédit d’impôt et non pas d'une réduction d'impôt. Il est déduit de l’impôt sur le revenu. Si le crédit d’impôt dépasse le montant imposable, la différence est versée au contribuable. En clair, même si vous n’êtes pas imposable, le Trésor Public vous fait un chèque de 3 750 euros dans le cas présenté ici. Les délais de remboursement sont estimés entre 8 et 12 mois.
Comment calculer votre crédit d’impôt ?
Montant total TTC des fournitures : A = ………………………………
...................
1 x 8000 = B1 =
Vous
...................
1 x 8000 = B2 =
Votre conjoint :
...................
1 x 400 = B3 =
Votre premier enfant :
...................
1 x 500 = B4 =
Votre deuxième enfant :
...................
(nombre) x 600 = B5 =
Vos autres enfants :
...................
TOTAL B =
Calcul de votre crédit d’impôt (C) :
- si A est inférieur à B : C = A x taux = …………………….
- Si B est inférieur à A : C = B x taux =……………………..
Quels matériaux choisir pour son isolation ?
Le coefficient de conductivité thermique (λ) permet d’évaluer le pouvoir isolant d’un matériau. Le coefficient λ (lambda) caractérise la quantité de chaleur traversant en une seconde un mètre de matériau homogène pour un écart de 1°C entre ses 2 faces. Il s’exprime en W/m.°C.
Plus la valeur d’un matériau est petite, plus il est isolant.
Type |
λ (W/m.°C) |
Polyuréthane | 0.026 |
Polystyrène extrudé | 0.029 à 0.035 |
Mousse de polyuréthane | 0.03 à 0.045 |
Mousse rigide PVC | 0.031 à 0.034 |
Laine de verre | 0.034 à 0.056 |
Laine de lin | 0.035 à 0.038 |
Ouate de cellulose | 0.035 à 0.045 |
Laine de roche | 0.036 à 0.047 |
Polystyrène expansé | 0.035 à 0.04 |
Liège expansé | 0.035 à 0.05 |
Laine de chanvre | 0.04 |
Verre cellulaire | 0.042 |
Chanvre en vrac | 0.048 à 0.07 |
Laine de coco | 0.05 |
Panneaux en fibres de bois | 0.05 |
Perlite exfoliée | 0.05 à 0.06 |
Vermiculite | 0.05 à 0.065 |
Liège comprimé | 0.099 |
Isolation répartie |
|
Briques de chanvre | 0.12 |
Briques monomur | 0.11 à 0.18 |
Bois | 0.12 à 0.23 |
Béton cellulaire | 0.16 à 0.24 |
Convection ou rayonnement ?
Comment sont situés les différents corps de chauffe ?
Des systèmes à convection dominante aux systèmes à rayonnement dominant
convection dominante
rayonnement dominant
Convection | Rayonnement | |
---|---|---|
Avantages | Réchauffement rapide de l'air | Sensation de chaleur identique comparé au chauffage par convection pour une température inférieure de 2 à 3°C Répartition égale de la chaleur dans la pièce Pas de mise en mouvement de poussières / polluants |
Inconvénients | Murs étant plus froids que l'air, impression de chaleur obtenue qu'avec une température relativement élevée (gaspillage d'énergie) Répartition de chaleur très inégale entre sol et plafond (forte concentration au niveau du plafond) Mise en mouvement de poussières / polluants | Mauvaise diffusion de la chaleur dans les pièces voisines du cœur de production Réchauffement de la pièce plus lent qu'avec un chauffage par convection |
Il existe aussi des systèmes bois très efficaces (cuisinières à bois, poêles avec bouilleurs) combinant un chauffage direct par rayonnement et indirect par l'intermédiaire d'un réseau d'eau chaude relié à des corps de chauffe classiques (radiateurs, PCBT,…). La proportion entre chauffage par convection et rayonnement dépend du type de corps de chauffe utilisés en aval.
Quelle type de chaudière bois choisir ?
Les différentes chaudières bois destinées au chauffage central sur le marché
Type Chaudière | Rendement | Combustible | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|---|---|
Bûches | 50 à 80 % | Bûches de longueur variable (30 cm à 1m) | Combustible disponible partout Possibilité d'utiliser son propre bois | Automatisation impossible, chargement manuel Autonomie limitée ( voir les avantages de l'hydro-accumulation pour pallier à ce problème ) Manutention fréquente nécessaire |
Plaquettes | 70 à 90% | Bois déchiqueté par broyage des sous-produits bois Conditionnement en vrac | Automatisation partielle ou totale possible, souplesse d'utilisation Pratique : allumage automatique, décendrage automatique ou une fois par semaine Possibilité de valoriser des bois sans valeur | Combustible non disponible partout (en plein essor cependant Prix d'achat de l'équipement plus élevé que celui d'une chaudière à bûches Chaufferie et stockage exigeant un volume important Technologie peu répandue en France |
Granulés | 70 à 90% | Compression de sciure Conditionnement en sacs de 15 ou 20 kg ou en vrac | Automatisation partielle ou totale possible , souplesse d'utilisation Volume de stockage réduit Valorisation des sous-produits | Combustible relativement cher et non disponible partout (cependant, les points de vente se multiplient grâce à la hausse de la demande) Technologie peu répandue en France |
La chaleur est diffusée à la fois par convection et par rayonnement (variant selon le type de corps de chauffe). Sa répartition est beaucoup plus homogène qu'avec un poêle ou un insert.
Dans le cas des chaudières à plaquettes et à granulés, la fourniture de chaleur est plus régulière, de par la régulation automatique, qui supprime les périodes d'arrêt pendant lesquelles les corps de chauffe - et donc le bâtiment - se refroidissent. Toutefois, ce problème présenté par les chaudières à bûches peut être extrêmement réduit voire éliminé grâce au principe de l'hydro-accumulation (voir ci-dessous).
Qu'est ce que l'hydro-accumulation ?
Le ballon d'hydro-accumulation sépare la production & distribution de chaleur.
Il restitue cette chaleur au bâtiment lorsque la chaudière est arrêtée. Stocker de l'énergie dans le ballon permet d'allonger les intervalles entre 2 chargements de combustible.
Il stocke le surplus de chaleur produit par la chaudière dont les circuits de chauffage n'ont pas besoin (notamment en demi-saison).
Les avantages de l'hydro-accumulation sont nombreux, citons les principaux :
- la chaudière fonctionne à puissance nominale en toutes saisons, la surpuissance est absorbée en intersaison et en été, ainsi la durée de vie est optimisée.
- l'autonomie de l'installation est augmentée, sans danger de corrosion pour la chaudière.
- la production d'ECS est assurée efficacement en été, souvent par ballon immergé.
- les rendements de l'installation (de combustion et global annuel) sont augmentés.
- les phases de ralenti, dommageables aux performances du système et productrices d'acide acétique sont éliminées.
- les émissions atmosphériques sont sensiblement diminuées.
- pour les grosses exploitations utilisant des process de manière discontinu